Quand on a décidé de créer une ONG, on nous a souvent posé la même question :
“Mais… vous êtes que des étudiants, vous savez comment on fait ?”
Spoiler alert : non, on ne savait pas. Pas vraiment.
Mais on avait l’envie, la motivation, et surtout, l’expérience de terrain qui nous a montré que même une petite action pouvait avoir un grand impact.
Tout est parti de notre retour de Guinée. L’émotion était encore fraîche, les souvenirs bien présents. Mais rapidement, une autre pensée est venue : et maintenant ?
On ne voulait pas que ce qu’on avait vécu reste une parenthèse. Alors, on s’est réunis, on a brainstormé, rêvé, et on a fini par se lancer. Créer une ONG, c’était la suite logique. Et là, on est entrés dans un nouveau monde.
Statuts, préfecture, journal officiel, numéro SIRET… C’est un vrai parcours administratif, pas toujours très fun (on vous épargne les heures passées à relire des textes juridiques incompréhensibles). Mais chaque étape franchie était une petite victoire.
Au-delà du côté administratif, il a fallu aussi apprendre à travailler ensemble autrement. On est une équipe soudée, mais créer une ONG, ça demande de l’organisation : définir les rôles, gérer un budget, faire de la com, planifier des actions concrètes… Et tout ça, en parallèle de nos études.
Mais on s’est accrochés. Parce que ce projet, on y croit.
Parce qu’on sait pourquoi on le fait, pour qui, et avec quelles valeurs.
On a reçu beaucoup de soutien, aussi : de proches, d’associations, d’enseignants, de personnes qui ont cru en nous. Et ça, ça donne une force énorme. Aujourd’hui, Cœurs sans frontières est officiellement née.
Et si on vous raconte tout ça, ce n’est pas pour dire “regardez ce qu’on a fait”, mais pour dire : c’est possible.
Même à 20 ans. Même sans gros moyens.
Avec du cœur, de l’envie, et une équipe qui avance ensemble, on peut vraiment construire quelque chose.